Proverbes et maximes

J'ai assez vécu pour voir que différence engendre haine.

Stendhal

Né le 23 janvier 1783  à Grenoble, il est décédé le 23 mars 1842 à Paris, c'est un écrivain français.

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Création de la page : septembre 2016

 

 

Modification de la page : 19 octobre 2016

 

 

1 - Epreuves  de vitesse

1 - 5       La Coupe Internationale

 

1904   Dans les diverses manifestations ouvertes au "Tourisme", on constate la participation constante de nombreuses motocyclettes. Le développement de ces machines considérées jusqu'alors comme de frêles engins, était tel qu'il avait nécessité la fondation du Motocycle-Club de France, qui fit de grands efforts pour accentuer ce mouvement.

 

D'après un article "Le Petit Parisien"

du 19-09-1904

Source Gallica

 

Le 11 septembre à Dourdan, 15 concurrents français disputent l'épreuve éliminatoire sur 270 kilomètres. Seulement 5 pilotes sont à l'arrivée : D. Lamberjack (Griffon), Inghilbert (Griffon), Demester (Griffon), Yourassoff (Peugeot) et Lanfranchi (Peugeot), les trois premiers sont qualifiés pour représenter la France à la Coupe Internationale du MCF.

Bravo au team Griffon entièrement qualifé. L'équipe Peugeot, ayant été handicapée par l'absence de Cissac, prend les places d'honneur.

 

D'après un article de "Le Petit Parisien" du 19-09-1904

 

A ce jour, voici la liste des engagés à la Coupe Internationale du MCF :

  France - Lamberjack (Griffon), Inghilbert (Griffon), Demester (Griffon)

  Angleterre - Thomas Silver (Quadrant), Hearving (Lagonda), Hodgkinown (IAP)

  Allemagne - Adolf Mraz (Progress) à magnéto

  Autriche - Wenceslas Wondrick (Laurin et Klement) à magnéto, Franz Iomann (Laurin et Klement) à magnéto

  Danemark - Niels Petersen, Dansk Humber

Le 25 septembre, sur le circuit de Seine et Oise passant par Dourdan et Saint Arnoult, a lieu la première Coupe Internationale du Motocycle-Club de France. C'est la plus importante épreuve ouverte aux motocyclettes. Cette Coupe-challenge est réglementée selon le principe de la Coupe Gordon Bennett ; le pays représenté par le vainqueur organise l'épreuve l'année suivante.

 

D'après un article de "La Presse" du 26-09-1904

Source Gallica

 

Le Motocycle club de France, fondé par notre collaborateur de Lafreté est décidément né

sous une heureuse étoile, car le temps a été aussi admirable pour la finale de la Coupe Internationale que pour les éliminatoires françaises disputées il y a quinze jours. Aussi la réunion a-t-elle obtenu un grand succès.

La première coupe instituée pour ce genre de machine a été remportée par une motocyclette Griffon, pilotée par Demester qui a fait triompher notre industrie nationale. Cette victoire été escomptée après le succès obtenu aux éliminatoires.

On savait que les Griffon avaient fait accomplir à la motocyclette des progrès immenses.

Leur nouveau type à deux cylindres est réellement remarquable, mais nous devons reconnaitre que les étrangers et, en particulier les Autrichiens, ont amené à Saint Arnoult des machines très bien construites. Les tours les plus vites ont été réalisés par leurs représentants.

La fête fut gachée par des mains criminelles qui avaient semé sur la route des kilogrammes de clous et tous les concurrents ont crevé une ou plusieurs fois, malgré l'utilisation des arrache-clous.

Dans ces conditions les vitesses des éliminatoires n'ont pu être atteintes, chacun des concurrents ayant passé un temps précieux à réparer.

 

    * La course

 

Le départ a été donné au petit jour (à partir de 6 h et de 2 en 2 minutes), par un froid très vif.

Les connaisseurs apprécient beaucoup les machines autrichiennes et la motocyclette danoise, mais la confiance est absolue dans les représentants français. 

Pas d'incident au départ, au premier tour, le dernier concurrent est parti depuis trente cinq minutes environ, lorsque le clairon annonce le premier passage.

 

On attend Lamberjack, mais la surprise est grande lorsque dans le couloir formé par les tribunes apparait l'Autrichien Wondrick qui, neutralisation non déduite a mis 55 min. et 55 s., battant le temps du meilleur tour des éliminatoires.

Et la surprise s'augmente lorsque le Danois Petersen surgit ensuite, ayant mis 56 minutes et 25 secondes. L'Anglais Rignold arrive troisième et enfin Demester qui a déjà 6 minutes de retard sur le premier. Puis les renseignements parviennent ; les maudits clous des courses cyclistes ont été semés sur la route, les concurrents crèvent à l'envi, surtout du coté d'Ablis.

Lamberjack arrive furieux, il n'a fait que crever.

 

Au second tour, l'Autrichien, est toujours premier, il a même fait un meilleur temps qu'au tour précédent, 55 minutes et 35 secondes. Par contre le Danois Petersen a beaucoup perdu, les chances de Demester et de Inghilbert semblent moins compromises.

 

Au troisième tour, Wondrick connait les douleurs des crevaisons et Demester passe avec une avance de trois minutes.

 

Au quatrième tour, il n'y a plus de doute : Demester a, sauf accident, la course en main. Parti le dernier, il passe en tête à 10 h. 18 min. 24 sec., après quatre heures de course. Wondrick a du avoir la panne irrémédiable ; c'est son compatriote Toman qui est second. Il a fait le tour le plus vite en 54 min. 40 sec. soit 80 kilom.à l'heure de moyenne, mais il a 24 minutes de retard sur Demester.

L'ordre ne se modifiera plus jusqu'à la fin de la course que Demester (Griffon) emporte à 11 heures 24 minutes 43 secondes et 2/5, ayant mis 5 heures 3 minutes et 43 secondes 2/5 pour accomplir les 270 kilomètres, neutralisation déduites. Il a du mettre 4 heures 43 minutes et 43 secondes si on déduisait les 20 minutes employées aux réparations, pour une moyenne de près de 78 kilomètres à l'heure.

Derrière lui, arrive l'Autrichien Toman à 11 heures 32 minutes et Inghilbert (Griffon) à 11 heures 45 minutes.

 

Après l'arrivée, des commissaires reviennent avec des paquets de clous dans les mains. Plusieurs concurrents ont du abandonner, ayant épuisé leur provision de chambres à air de rechange.

On procède au pesage, et on déjeune en plein air en attendant le classement officiel.

 

    * Le classement

 

   1  Demester (France)

   2  Toman (Autriche)

   3  Inghilbert (France)

   4  Lamberjack (France)

   5  Wondrick (Autriche)

 

Coup de théatre, sans en communiquer le motif, les commissaires annulent la course.

Cette décision critiquée par de nombreux sportsmen, ne sera valable qu'après la réunion du comité international des courses.

Le lendemain, le comité considère la course comme régulière et valide le classement.

 

 

D'après un article de "La Presse" du 12-06-1905

Source Gallica

1905   A Dourdan - une course de 270 kilomètres pour les éliminatoires.

 

C'est aujourd'hui que se dispute sur le circuit de Seine et Oise les épreuves de qualification de la Coupe Internationale du Motocycle Club de France.

 

Le circuit est bien connu, rappelons toutefois l'itinéraire : départ entre Saint Arnoult et Dourdan (borne 14), route de Dourdan qui devient neutralisée à partir du pont. Prendre ensuite la route qui contourne Dourdan pour rejoindre la route à Etampes, à droite. La Foret-le-roi, neutralisée virer à droite, quatre kilomètres avant Etampes pour se diriger vers Authon, Ablis (neutralisé) et Saint Arnoult.

 

Les concurents auront à couvrir cinq fois ce circuit de route de 54 kilomètres, ce qui met la distance totale à 270 kilomètres. Les trois premiers coureurs classés seront qualifiés pour disputer la coupe du MCF qui mettra au prise la France, l'Angleterre, l'Allemagne et l'Autriche.

 

Les machines ; tous les moteurs dont la force varie entre 5 et 10 chevaux sont à deux cylindres, généralement en V. Cependant chez Magali on tient en réserve un monocylindre de 8 chevaux.

La transmission chez tous les concurrents, se fait par courroies sauf pour Magali qui utilise une chaine. Les cylindres ont entre 76 et 90 d'alèsage et de course. L'allumage se fait par accumulateur, la magnéto paraissant être abandonnée pour laes motocyclettes.

 

Le départ a été donné ce matin à partir de dix heures, sur la route de Saint Arnoult à Dourdan, de deux en deux minutes conformément au tirage au sort, aux coureurs suivants :

1 Alcyon (Taveneaux) - 2 Magali (Bac) - 3 R Gillet (Lalanne) - 4 Griffon (Demester) - 5 Fleury (Demmler) - 6 Peugeot (Champoiseau) - 7 Alcyon (Anzani) - 8 Magali (Colomb) - 9 R Gillet (Fauvel) - 10 Griffon (Bucquet) - 11 Peugeot (Giuppone) - 12 Alcyon (Pernette) - 13 Magali (Thomas) - 14 Griffon (Lamberjack) - 15 Peugeot (Cissac)

 

    * La course

 

Premier tour, voici les temps faits par les coureurs pendant le premier tour, déduction faite des vingt trois minutes de neutralisation :

1   Bucquet (Griffon) 36 m. 46 s.           

2   Demester (Griffon) 37 m. 35 s.        

3   Giuppone (Peugeot) 39 m. 30 s.      

4   Cissac (Peugeot) 39 m. 41 s.          

5   Anzani (Alcyon) 40 m. 46 s.            

6   Champoiseau (Peugeot) 41 m. 37 s.

7   Taveneau (Alcyon) 41 m. 57 s.        

8   Bac (Magali) 42 m. 7 s.                  

9   Lalanne (Gillet) 47 m. 5 s.              

10   Thomas (Magali) 50 m.                   

11   Fauvet (Gillet) 50 m. 48 s.               

12   Colomb (Magali) 51 m. 19 s.           

 13   Lamberjack (Griffon) 58 m.               

            Ce dernier a eu un pneumatique creuvé                       

 

Bucquet a bouclé le premier tour à la vitesse de 100 kilomètres à l'heure.

 

Deuxième tour, temps des deux tours 108 kilomètres (neutralisations déduites) :

 

Demester (Griffon) 1 h. 15 m. 48 s. ; Cissac (Peugeot) 1 h. 18 m. 31 s. ; Bucquet (Griffon) 1 h. 22 m. 23 s . ; Anzani (Alcyon) 1 h. 23 m. ; Taveneaux (Alcyon) 1 h. 24 m. ; Champoiseau (Peugeot) 1 h. 24 m. 50 s. ; Lamberjack (Griffon) 1 h. 38 m. 47 s. ; Fauvet (Gillet) 1 h. 50 m. 49 s. ; Lalanne (Gillet) 2 h. 6 m.

Bac (Magali) a eu une panne à Dourdan, Colomb et Thomas (Magali) des accidents de machines. Le pneu arrière de Pernette éclate, il perd du temps à réparer.

 

Troisième tour, temps des trois tours 162 kilomètres (neutralisations déduites) :

 

Cissac (Peugeot) 1 h. 52 m. 40 s. ; Giuppone (Peugeot) 1 h.58 m. 56 s. ; Champoiseau (Peugeot) 2 h. 1 m. 15 s. ; Anzani (Alcyon) 2 h. 4 m. 17 s. ; Demester (Griffon) 2 h. 12 m. 26 s. ; Lamberjack (Griffon) 2 h. 16 m. 42s. ; Bucquet (Griffon) 2 h. 20 m. 19 s. ; Taveneaux (Alcyon) 2 h. 21 m. 38 s. ; Lalanne (Gillet) 2 h. 51 m. 26 s.

A la sortie du contrôle de départ, la machine de Colomb (Magali) prend feu, il abandonne définitivement.

Lamberjack a couvert le Mile en 56 s. 2/5, ce qui fait une moyenne de 102 kil. 85 m.

 

Quatrième tour, temps des quatre tours 216 kilomètres (neutralisations déduites) : 

 

Cissac (Peugeot) 2 h.38 m. 17 s. ; Giuppone (Peugeot) 2 h. 40 m. ; Champoiseau (Peugeor) 2 h. 46 m. 22 s. ; Demester (Griffon) 2 h. 47 m. 37 s. ; Anzani (Alcyon) 2 h. 49 m. 50 s. ; Taveneaux (Alcyon) 3 h. 7 m. 49 s. ; Bucquet (Griffon) 3 h. 28 m. 12 s.

On voit passer Pernette qui termine son premier tour.

Demester (Griffon) couvre le Mile en 56 s. 1/5 soit 103 kil. 300 m. à l'heure et Taveneaux (Alcyon) en 57 s. 1/5 soit 101 kil. 300 m.

 

 

Cinquième tour - arrivée, voici les arrivées au cinquième et dernier tour :

 

1  Demester (Griffon) 3 h. 25 m. 3 s.           

2  Giuppone (Peugeot) 3 h. 27 m. 52 s.      

3  Champoiseau (Peugeot) 3 h. 29 m. 31 s.

4  Anzani (Alcyon) 3 h. 31 m. 3 s.             

5  Bucquet (Griffon) 3 h. 47 m. 55 s.          

     

Les résultats semblent définitifs, seules quelques neutralisations de passages à niveau peuvent amener quelques changements de chiffres.

 

La fortune sourit particulièrement cette année, à la grande marque de Valentigney. Déjà le tour de France avait montré l'endurance et la régularité des Peugeot, les éliminatoires de la coupe du MCF prouvent, sans conteste, que les Peugeot sont aussi vites que résistantes.

           

 

Article de "La Presse " du 19-06-1905

Source Gallica

 

Voici les équipes qualifiées pour la coupe du MCF qui se disputera le 25 juin 1905.

 

Equipe française - 1 Griffon (Demester), 2 Peugeot (Champoiseau), 3 Peugeot (Giuppone)

Equipe anglaise - 4 Ariel (JS Campbell), 5 Matchless (HA Collier), 6 JAP (CB Franklin)

Equipe allemande - 7 Progress (X), 8 Progress (X), 9 Progress (X)

Equipe autrichienne - 10 Laurin Klement (Toman), 11 Puch (Nikodem), Laurin Klement (Wondrick)

 

Les équipes étrangères sembent décidées à ravir la coupe du MCF à l'équipe française qui la detient grace à la victoire de Demester en 1904.

 

Le départ des concurrents se fera dans l'ordre suivant, à noter que Champoiseau souffrant sera remplacé par Cissac sur la deuxième machine Peugeot :

 

  • 1    Demester (Griffon), France
  • 2    Carl Muller (Progress), Allemagne
  • 3    JS Campbell (Ariel), Angleterre
  • 4    Toman (Laurin Klement), Autriche
  • 5    Giuppone (Peugeot), France
  • 6    Mensel (Progress), Allemagne
  • 7    HA Collier (Matchless), Angleterre
  • 8    Nikodem (Puch), Autriche
  • 9    Cissac (Peugeot), France
  • 10   Jahn (Progress), Allemagne
  • 11   CB Franklin (JAP), Angleterre
  • 12   Wondrick (Laurin Klement), Autriche

 

D'après un article de G. de Lafreté dans "La presse" du 26-06-1905

Source Gallica

 

Le départ, dix heures approchent et Demester se présente au départ, très calme. A dix heures précises, le départ lui est donné, annoncé par un coup de clairon. Demester pousse sa machine, met le moteur en marche et, malgrè ses 95 kilos, se met en selle en voltige.

Les autres concurrents le suivent de deux en deux minutes suivant l'ordre établi.

Tous les coureurs sont bardés de courroies, de chambres à air et portent le casque de cuir protecteur. Les anglais prudents ont sur le dos des accumulateurs de rechange. Nikodem emporte ... son déjeuner !

Peu d'incidents à noter au départ, Menzel (Allemagne) part avec une minute de retard, dont il ne lui sera pas tenu compte. Jahn (Allemagne) casse sa chaine et fausse sa manivelle à cent mètres du départ ; il répare et repare. Wondrik fait un départ superbe.

 

Premier tour, cinquante trois minutes après son départ, un coup de clairon annonce le passage en trombe, de Demester (France). Son temps, neutralisation déduite, est de 35 m. 55 s., ce qui bat le temps des éliminatoires et fait une moyenne de 80 kilomètres à l'heure.

Longue attente puis Giuppone passe second à 1 h. 8 m. 44 s., suivi de Nikodem (Autriche) 1 h. 12 m. 8 s.

Demester fait le kilomètre le plus vite en 35 s. 2/5 (101 à l'heure) ; Giuppone 38 s. 2/5 ; Wondrick (Autriche) 40 s.

Passent ensuite, : Collier (Angleterre) 1 h. 12 m. 49 s. ; Cissac 1 h. 14 m. 30 s. ; Wondrick (Autriche) 1 h. 16 m. 13 s. ; Campbell (Angleterre) 1 h. 20 m. 27 s.

On ne voit passer aucun allemand, on apprend que Toman a été trahi par ses pneus.

 

Deuxième tour, avec une régularité merveilleuse Demester passe premier mais Wondrick suit à trois secondes. Les autres concurrents sont sensiblement moins vites.

 

Troisième tour, la course se dessine entre Demester (France) et Wondrick (Autriche). La lutte est terrible entre les deux hommes, au troisième tour Wondrick a 1 m. 55 s. d'avance sur Demester.

 

Quatrième tour, Demester finit le tour à 1 h. 41 m. 54 s. ; Wondrick à 2 h. 9 m. 22s., les temps rectifiés donnent ce dernier 1 m. 32 s. d'avance sur Demester. 

A ce moment la foule encombre la route et une femme motocyclette tombe sur la chaussée au moment du passage de Wondrick qui sauve habilement une chute terrible.

Puis on voit passer Giuppone troisième à 2 h. 16 m. 14 s. et Nikodem quatrième à 2 h. 32 m. 45 s.  les autres sont loin ou ont abandonnés.

 

Cinquième tour, l'anxiété est très grande, Demester ou Wondrick ? La France ou l'Autriche ?

On dit sans préciser ,que Demester a eu un pneu éclaté au commencement du cinquième tour. Enfin Demester finit son dernier tour à 2 h. 44 m. 17 s. , Wondrick termine les 270 kilomètres à 2 h. 57 m. 15 s. avec 9 m. 2 s. sur le temps du français.

C'est donc l'Autriche, avec Wondrick, qui remporte la coupe, en 3 h. 5 m. 15 s., Demester second en 3 h. 14 m. 17 s. , Giuppone troisième en 3 h. 35 m. 2 s.

Finalement Demester est déclassé pour avoir changé sa roue arrière (opération autorisée pour les éliminatoires). On apprend qu'il a éclaté 4 fois et crevé 2 fois.

 

Nous serons quitte pour aller en Autriche l'année prochaine, pour tenter de ramener en France, le glorieux trophée.

 

 

 

1906       D'après un article "Le Petit Parisien" du 12-01-1906

                       Source Gallica

 

 Cette année c'est sur le circuit de Patzau, en Autriche, que se dérouleront les éliminatoires autrichiennes le 3 juin et la coupe internationale le 29 juin.

Depuis l'an dernier, la route a été améliorée par le CMT de Prague, ce qui promet une course intéressante.

La date et le circuit pour les éliminatoires françaises ne sont pas encore connus.

 

 

D'après un article "Le Chauffeur" du 01-08-1906

Source Gallica

 

 La coupe internationale du Motocycle Club de France s'est courue, pour la troisième fois, sur le circuit de Bohême (250 kilomètres) et a donné le résultat suivant :

1 - Nikodem, sur motocyclette Puch, en 3 h 13 m 45 s et 2/5 soit la moyenne de 77 kil. 319 mètres à l'heure.

Par suite de faits graves (machines de secours et de rechange sur la route, sable jeté dans les virages au passage des concurents étrangers, etc.) reconnus exacts, il peut se faire que la course soit annulée, en ce qui concerne du moins, la victoire autrichienne.

Le classement définitif, conséquence de courses régulières,devra être homologué et par suite l'Angleterre sera classée première.

 

 

D'après un article "Le Petit Parisien" du 18-07-1906

Source Gallica

 

 Il est plus que probable que la coupe du MCF 1906, va se courir à nouveau, mais cette fois en Angleterre.

La marque Puch qui a remportée la victoire récemment à Patzau, n'a parait-il, pas respecté le règlement, Aussi sur réclamation des concurrents et après enquête, il est fort probable que le classement sera changé.

Un arbitre belge va être nommé et il décidera en dernier ressort. 

 

 

1912       D'après un article "Gil Blas" du 18-07-1912

                       Source Gallica

 

 La Coupe Internationale sera ouverte aux concurrents rentrant dans l'une ou l'autre des catégories fixées par la commission sportive de l'Automobile Club de France. Elle comportera deux classements, l'un sans catégorie et l'autre général à la vitesse pure.

Le vainqueur de la Coupe sera celui qui sans distinction de catégories, aura réalisé la meilleure moyenne sur l'ensemble du parcours. Il lui sera attribué un magnifique trophée emblême de la Coupe.

En outre un prix spécial sera réservé au concurrent qui aura fait preuve de la plus grande régularité de marche parmi ceux qui achèveront le parcours.

 

Chaque constructeur a la faculté d'engager quatre machines sans qu'elles soient nécessairement de la même catégorie. 

 

Les départs pour les motocyclettes seront donnés le dimanche matin à partir de 7 heures, avec un intervalle de 30 secondes. Il y a 25 partants.

 

Le pesage aura lieu le 8 septembre devant le siège de l'Automobile Club de la Sarthe, de 9 h à 11 h pour les motocyclettes.

 

 

 D'après un article "La Croix" du 25-08-1912

  Source Gallica

 La coupe internationale des motocyclettes se disputera le dimanche 8 septembre sur un circuit de 18 kilomètres partant du Mans (Lune de Pontlieue, Ruaudin, Mulsanne, La Tuillerie, Lune de Pontlieue). Ce circuit sera couvert 22 fois et le parcours total sera de 396 kilomètres.

L'ASCO a eu l'excellente idée de choisir un circuit très court qui obligera les coureurs à passer très fréquemment devant les tribunes, tous les quarts d'heure environ, et de tenir ainsi constamment le public en halène.  

Le Grand Prix de France (2ème édition) et la coupe de la Sarthe, se disputeront le lendemain 9 septembre sur le circuit de l'an dernier : Le Mans, Ecommoy, Saint Mars d'Outillé, Le Grand-Lucé, Parigné l'Evêque et Le Mans. Ce circuit qui mesure 54 kilomètres sera couvert 12 fois soit un parcours total de 648 kilomètres. 

 

 

 D'après un article "La Croix" du 10-09-1912

  Source Gallica

 Le départ de la coupe internationale des motocyclettes organisée par l'Automobile Club de La Sarthe a été donné hier matin à 7 heures aux 25 concurrents tri-cars, side-cars et motocyclettes. Les coureurs avaient à effectuer 22 tours de 18 kilomètres, soit la distance totale de 396 kilomètres.

Devay termine premier à midi 20 minutes, bouclant le circuit en 5h 6m 54 s.

Arrivent ensuite : South 2e en 5h 12m 35s, Bailey 3e en 5h 19m 24s.

Les moyenne de vitesse pour les trois premiers sont de 78 kilomètres, 77 et 76,

 

Péan arrive 4e en 5h 24m 43s ; Cuzean 5e en 5h 34m 9s ; Hicham 6e en 5h 49m 40s ; Taylor 7e en 5h 49m 50s ; Desvaux 8e en 5h 58m 2s ; Gabriel 9e en 5h 58m 53s ; Scott 10e en 6h 3m 20s ; Dieusy 11e en 6h 5m 51s ; Bashall 12e en 6h 14m 8s ; Bloch 13e en 6h 24m 31s ; Bourreau 14e en 6h 31m 30s ; Bonville 15e en 6h 33m 19s ; Baudry 16e en 6h 36m 15s ; Steibel 17e en 6h 40m 53s ; Franquebalme 18e en 6h 58m 32s ; Dacier 19e en 7h 34m 44s ; Vanda 20e 8h 3m 20s

 

 

 

1913   Au programme du Grand Prix de France automobile, une journée était réservée aux motocyclettes, side-cars et cyclecars pour disputer la Coupe Internationale.

Cette épreuve a eu lieu le lundi 4 août 1913, sur le circuit de la Sarthe, au Mans.

 

 

D'après un article "La Presse Sportive" du 24-07-1913

Source Gallica

 

La coupe devait se dérouler sur deux journées, le samedi

2 août, parcours en tourisme, Paris - Le Mans et le dimanche 3, course sur circuit.

Mais ce dimanche là, les français votaient pour les Conseils Généraux, le meeting a donc été reporté aux 4 et 5 août et la partie tourisme supprimée.

 

Contrairement au GP de Picardie couru les 12 et 13 juillet, à Amiens, où les voitures ont débuté le week-end, au Mans les motocyclettes étaient les premières sur la piste. 

 

 

 

 

 

 

D'après un article "La Presse Sportive" du 07-08-1913

Source Gallica 

 

Cette première journée de course sur le circuit de la Sarthe fut véritablement passionnante et digne du superbe meeting de l'AC de la Sarthe et de l'Ouest. Le public était venu nombreux, la lutte dans toutes les catégories de concurrents fut vive. On sait que deux catégories de motocyclettes, deux de side-cars et trois de cyclecars étaient aux prises.

 

Les motocyclettes couraient sur six tours du circuit soit 324 kilomètres et 36 mètres.

 

Catégorie 500 cmc

 

    *  La course :

 

Dans la catégorie 500 cmc, Woodhouse (Clément) a tenu la tête les deux premiers tours, puis Perrin (Peugeot) a mené le troisième. Au quatrième tour, Woodhouse prenait le commandement pour le garder jusqu'à la fin. Cuzeau (Terrot) se maintint toujours dans les trois premiers, pour finir deuxième au bout de la course.

Il faut signaler une chute douloureuse pour Greame Fenton, le vainqueur d'Amiens, à quelques kilomètres du départ. L'infortuné, sans être en danger, a été blessé, mais il a la satisfaction de voir qu'un de ses camarades d'équipe l'a suppléé heureusement en remportant la victoire.

 

    *  Le classement :

 

1 Clément (Woodhouse), 3 h. 47 m. 54 s.

2 Terrot (Cuzeau), 4 h. 13 m. 18 s.

3 Triumph (Gabriel), 4 h. 14 m. 15 s.

4 BSA, (Isoli), 5 h. 7 m. 17 s.

5 Alcyon (Stoffel), 5 h. 18 m.

6 Griffon (Hervé), 5 h. 35 m. 54 s.

7 Triumph (Martinez), 6 h. 13 m. 17 s.

8 Griffon (Naas), 6 h. 25 m. 52 s.

 

Catégorie 350 cmc

 

    *  La course

 

La victoure a été plus disputée dans cette catégorie, Decamp, Desvaux, Lacroix, Lerhman et Guilloreau ont paru tour à tour susceptibles de gagner. Finalement ce dernier emporta la victoire.

 

    *  Le classement :

 

1 Terrot (Guilloreau), 5 h. 11 m. 24 s.

2 Peugeot (Lacroix), 5 h. 32 m. 49 s.

3 Alcyon (Lerhman), 5 h. 53 m. 46 s.

 

Les sidecars couraient sur cinq tours soit 270 kilomètres

et 30 mètres

 

Catégorie 1000 cmc

 

    *  La course :

 

Daumont a d'abord pris la tête, mais il était passé au troisième tour par Vanella qui finissait premier. Daumont abandonnait du reste avant la fin.

 

     *  Le classement :

 

1 Indian (Vanella), 4 h. 33 m. 9 s.

2 Premier (Besnier), 5 h. 6 m. 2 s.

 

Catégorie 500 cmc

 

Belle et probante performance de BSA, dont le représentant Delauné a réalisé le parcours en

5 h. 25 m. 43 s.

 

 

 

Les cyclecars couraient également sur cinq tours, soit 270 kilomètres et 30 mètres

 

Catégorie 1100 cmc, poids limité

 

 *  La course :

 

Les trois premiers tours sont menés par Violet (Violet-Bogey), suivi par Bas (Bébé Peugeor) et Jolibois (Ronteix), ce trio devançant Chichon et Blanc, tous les deux sur (Bébé-Peugeot).

Au quatrième tour, Bas possède deux minutes d'avance, mais Violet reprend la tête et l'emporte de splendide façon.

 

     *  Le classement :

 

1  Violet-Bogey (Violet), 3 h. 38 m. 54 s.

2  Bébé-Peugeot (Bas), 3 h. 39 m. 32 s.

3  Ronteix (Jolibois), 3 h. 43 m. 51 s.

4  Bébé-Peugeot (Chichon), 3 h. 45 m. 56 s.

5  Bébé-Peugeot (Blanc), 3 h. 50 m. 51 s.

6  Super (Levêque), 4 h. 5 m. 9 s.

7  Noël (Noël), 4 h. 26 m. 8 s.

8  Bédelia (Bourbeau), 4 h. 39 m. 11 s.

 

Catégorie 1100 cmc, poids libre

 

    *  La course :

 

Au premier tour Anthony (Violet-Bogey) est en tête, suivi de Muraour (Ronteix) qui le passe au tour suivant et triomphe. Belle victoire de la marque Ronteix, qui réalise le meilleur temps des cyclecars. Problème d'allumage sur la Violet-Bogey d'Anthony, qui obtient quand même le record du tour.

 

    *  Le classement :

 

1  Ronteix (Muraour), 3 h. 37 m. 25 s.

2  Violet-Bogey (Anthony), 3 h. 47 m. 6s.

 

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