Proverbes et maximes

J'ai assez vécu pour voir que différence engendre haine.

Stendhal

Né le 23 janvier 1783  à Grenoble, il est décédé le 23 mars 1842 à Paris, c'est un écrivain français.

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Création de la page : janvier 2017

 

 

Mise à jour de la page : 05-02-2017

 Ajout 1899 - 1900    

 

1 - Epreuves  de vitesse

1 - 4     Courses de côte

      1 - 4 - 1      Côte de  Chanteloup

 

 

 

 

Chanteloup-les-vignes est situé à 30 km au nord-ouest de Paris dans le département des Yvelines (ex Seine-et-Oise), dans une boucle de la Seine ; la boucle de Chanteloup.

La ville est construite au sud du massif de l'Hautil, point culminant de l'Ile-de-France avec 191 mètres d'altitude.

Ce massif constitué de gypse a été exploité à partir du XVIII ème siècle, les carrières sont aujourd'hui fermées.

C'est sur les pentes de Chanteloup (D22) que s'est déroulée la première course de côte automobile du monde, le 27 novembre 1898, organisée par le directeur de la "France Automobile", Paul Meyan.

Camille Jenatzy remporta l'épreuve sur une "Jenatzy electric", celle qui était présentée à l'Exposition Automobile des Tuileries.

 

1898        d'après un article de Paul Meyan dans le Figaro du 04-11-1898

 

La mauvaise saison qui avance ne semble guère être favorable aux courses automobiles qui, pendant l'été, font la joie des chauffeurs militants. Pour donner à ceux-ci une occasion de se retrouver sur la route, la "France Automobile" organise pour le dimanche 27 novembre prochain une course de côte d'un nouveau genre.

 

L'itinéraire choisi est celui dit : la côte de Chanteloup, qui traverse le village de Chanteloup, au-dessus de Carrières-sous-Poissy, et mesure 2158,50 mètres (ou 1800 mètres suivant les sources).

Le départ sera donné juste après le passage à niveau du chemin de fer d'Argenteuil à Mantes ; l'arrivée se fera vingt mètres après le poteau du Touring-Club.

 

Les départs seront donnés à chaque concurrent à une minute d'intervalle, à partir de dix heures du matin.

 

Les concurrents sont tenus de laisser la route libre sur leur gauche à toute voiture qui voudrait les dépasser.

Ils recevront au départ une fiche portant leur nom et l'heure de leur départ ; ils devront remettre cette fiche au juge à l'arrivée, qui y inscrira l'heure  de l'arrivée.

Le véhicule ayant mis le moins de temps à gravir la côte recevra un objet d'art, pris unique.

En outre, tout concurrent ayant pris part à l'épreuve recevra un diplôme relatant sa performance.

 

Enfin, le droit d'entrée est fixé à dix francs.

Ce droit d'entrée permettra à une personne de participer au déjeuner qui aura lieu au restaurant de l'Esturgeon à Poissy, à l'issue de la course.

 

C'est, comme on le voit, une véritable course contre la montre qui séduira sans doute un grand nombre de chauffeurs, même ceux qui sont opposés aux courses ordinaires, car ils n'auront à craindre, cette fois, de trop grandes vitesses sur une côte aussi dure que celle de Chanteloup.

Paul Meyan

 

            d'après un article Le Petit Parisien du 05-11-1898

 

Nous avons vu souvent des courses de côte pour bicyclettes ; nous n'en avons pas vu encore pour automobiles. Mais nous allons en voir une dimanche matin, pourvu que le soleil vienne arrêter un peu la bruine du ciel.

C'est sur la côte de Chanteloup, que nous connaissons tous pour avoir atrocement peiné dans ses méandres, que notre confrère Paul Meyan a organisé cette épreuve. Tous les véhicules automobiles sont autorisés a y prendre part.

Bien plus encore que pour les bicyclettes, une course de côte est probante pour les automobiles, car la côte c'est le point d'achopement des moteurs. Ceci est aisé à comprendre du reste, car les lois de la physique nous apprenne combien est considérable la force qu'il faut pour élever un poids, comparativement à celle que nécessite son mouvement sur une surface plane. C'est donc dans les côtes qu'il faut essayer les automobiles, et de les voir à l'oeuvre dans la côte de Chanteloup, longue et dure, ce sera un enseignement profitable?

 

            d'après un article dans la Presse du 23-01-1898

 

La déclivité des rues et des routes

 

Dans son dernier numéro, la Revue mensuelle du TCF donne un relevé intéressant des rues de Paris et des côtes des environs de la capitale, qui offrent les déclivités les plus fortes.

La côte la plus longue est celle d'Evecquemont, à Meulan ; elle a 3.000 mètres de long et est relevée à 11%, celle de Chanteloup, plus courte, dite descente de l'Hautil, longueur 1800 mètres et pente de 12%.

Je juge que le meilleur "grimpeur" est celui qui monterait à bonne allure la côte d'Evecquemont : 3.000 mètres à 11%, ce n'est pas de la petite bière !

 

La revue L'ingénieur civil de décembre 1898, publie le profil de la côte sous la forme du graphique ci-contre.

L'église de Chanteloup est située à peu près à mi-parcours et, c'est après cet édifice que la pente est la plus forte, la route faisant de plus, des virages prononcés.

 

            d'après un article dans la Presse du 27-11-1898

 

Que le temps veuille bien se montrer clément et la course de côte organisée demain matin par notre confrère la "France Automobile" obtiendra un succès complet. Il s'agit, on le sait, de monter la côte de Chanteloup, qui mesure 1800 mètres.

Notre confrère Paul Meyan a réuni 95 concurrents autos et motos. C'est un chiffre majestueux pour la saison. 

Les concurrents se placeront en file sur la route avant le passage à niveau. L'un après l'autre, sur le signal du starter, ils passeront le passage à niveau, et viendront se placer sur la ligne de départ. Les motocycles partiront deux par deux. Le départ sera donné arrêté. Il est interdit de se faire pousser au départ. Aucune voiture ne pourra redescendre la côte avant la fin de l'épreuve. Tout véhicule poussé dans la côte sera disqualifié. En cas de" dead heat" les mêmes temps recommenceront l'épreuve.

Pour les amateurs de la course, la grosse question est de savoir si la route sera assez bonne pour permettre aux voiturettes de partir. Si Jamin nous arrive du Mans avec sa voiturette de 8 chevaux à 2 cylindres, sur laquelle Léon Bollée gagna le critérium des motocycles, il a des chances de décrocher la timbale. Les voiturettes sont d'ailleurs des grimpeuses émérites. Quant aux tricycles, on s'occupe un peu partout de leur mettre des changements de vitesse.

 

Les voituristes travaillent à modifier les rapports de leurs pignons. Les uns augmentent le petit pignon pour grimper en première vitesse, les autres le diminuent pour essayer de passer la seconde. 

 

* Certains chauffeurs ont tenu à essayer différents systèmes de pneumatiques à leurs voitures ; le résultat de ces expériences a été de leur faire préférer le Michelin à tous les autres, car il fait l'usage le plus long et sa simplicité de démontage est bien connue. Pour les voitures, les motocycles et les bicyclettes le pneu Michelin est plus pratique. Ecrit Jean Jauffret dans le Petit Journal du 26-11-1898.

 

Allons, tout cela nous promet de jolies luttes pour demain !

 

Dans le courant de la semaine, c'est Charron qui a fait le meilleur temps : 3 m. 52 s., temps véritablement merveilleux. Rappelons que le record pour les bicyclettes est de 4 m. 40 s., par Thuau. La bicyclette est donc grattée par l'automobile, même dans les côtes.

 

Pour se rendre à Chanteloup, les chauffeurs et les cyclistes qui choisiront la route, devront gagner Poissy par Saint-Germain ou Maison-Laffitte.

A Poiss, ils franchiront le pont et, prenant une route à droite, ils se dirigeront vers Carrières-sous-Poissy. Le passage à niveau est à 5 kilomètres de cette dernière localité.

 

Ceux qui préfèrent le chemin de fer devront prendre un billet à la gare Saint-Lazare pour Andresy-Chantelou ; mais il leur faudra se lever de bonne heure s'ils veulent arriver pour le premier départ et prendre le train de 7h45 du matin.

Pierre Lafitte

 

 

            d'après un article dans le Chauffeur du 11-12-1898

 

La course de côte de Chanteloup

 

L'épreuve de vitesse organisée sur la rampe de Chanteloup a pris les proportins d'un véritable événement sportif, par l'affluence des spectateurs aussi bien que par le grand nombre de participants qu'elle a attirés.

 

La rampe de chanteloup est une des plus difficiles des environs de Paris, plus encore que celle du Coeur-Volant, actuellement bien connue des participants au" Concours des poids lourds" : c'est le tronçon de route départementale N° 43, qui relie Poissy à Villeneuve-Saint-Martin.

 

La différence d'altitude du passage à niveau du chemin de fer et le point d'arrivée est de 114,73 m, ce qui sur une longueur de 2158,50 m donne une pente moyenne de 58 millimètres par mètre, mais cette pente atteint en certains endroits 90, 97, 100 et même 106 millimètres par mètre au deuxième virage passé l'église, là ou la route fait un S, de sorte que sur 600 m environ, à la suite, la pente est, en moyenne, de 10%.

 

Le sol de la route, qui est en tout temps en mauvais état, était de plus le dimanche 27 novembre, boueux et détrempé par la pluie.

Le plus vite a été Camille Jenatzy( 3'52'') 29 kil 800 à l'heure, avec une voiture électrique "de promenade", à laquelle on avait ajouté, au cas particulier, 400 kilogrammes d'accumulateurs.

Le second a été Jamin (4'2''1/5) montant la voiturette Bollée (8 chevaux) avec laquelle Léon Bollée fit 100 kilomètres en 1h 57' 49''.

Ensuite viennent :

MM Marcelin (4'5'') tricycle, Farman (4'11''4/5) tricycle, Osmont (4'18''2/5) tricycle, Marcelin (4'32''1/5) sur un deuxième tricycle, Vignault (4'35'') tricycle, Giraud (4'36''2/5) voiture, Charron (4'42''1/5) voiture, De Breuil (4'46'') voiture, Tart (4'47'') tricycle, Boissaye (5'20''2/5) voiturette,A. Bollée (5'25''4/5) voiture, E. Mors (5'34''), Archdeacon (5'38'') voiture, Loysel (5'45''1/5), Brasier (5'46''4/5), de Turckiem (5'48''1/5) voiture, Doriot (5'58''), Roscoff (6'10''4/5) voiture, Wilfrid (6'11''), Anthony (8'38''), puis à la suite, dont le temps à dépassé 10 minutes, Haarbleicher, Mercier, Broc,Sphynx, Mourier, De Ronceval, Mouter, Ravenez, Audineau, Kapferer, Dumas, Leblond, Brillé, Labouret, Reigenbach, Levebvre, Chameroy, Marais, Montariol, Michaud, Belin. Au total 38 voitures et 16 motocycles.

 

Le seul accident matériel à déplorer, fut celui du comte de Chasseloup-Laubat qui du s'arrêter au plus fort de la pente, une chaine ayant sauté. Sportivement, il a été invité à faire une autre montée. C'est en redescendant vers le point de départ, à une allure telle que ne se sentant plus maitre de son véhicule, ne voulant écraser personne, ni s'exposer lui-même à un danger certain, le sympathique sportman dirigea froidement son automobile électrique Jeantaud contre un mur, et la brisa en mille pièces.

 

Mais à quoi cela sert-il ?  Ne peut-on pas réunir une centaine de voitures automobiles pour une promenade champètre et, banqueter ensuite, sans faire exécuter à leurs conducteurs et leurs amis, en façon d'absinthe, une de ces acrobaties joyeuses autant que redoutables, sur lesquelles fatalement plane l'accident grave... auquel nous félicitons M. le comte de Chasseloup-Laubat d'avoir échappé : il a été favorisé par la bonne chance, laissant la mauvaise en partage à M. Jeantaud dont la voiture est en pièces.Et pourquoi, dans quel but, en vue de quel résultat ?

 

Tout le monde est certain, d'autre part, que malgré ces extraordinaires performances, tous les chauffeurs se garderont bien de jamais aborder la rampe de Chanteloup (ni aucune autre) à ces fantastiques allures...Et alors sous quel prétexte ?  

 

Un autre avis celui de A. Wimille, qui écrit dans un article du Monde Illustré du 3-12-1898 : "de retour du déjeuner en fin d'après-midi, chacun commentant l'épreuve et se donnant rendez-vous à l'an prochain ; car c'est décidé la course de côte de Chanteloup sera annuelle.

Bravo ! l'automobilisme ne peut que trouver là d'utiles enseignements et - il faut bien l'avouer,- il en a encore grand besoin".

 

 

1899        d'après un article La Presse du 10-01-1899

 

Fait divers : L'AEROPLANE

 

Cet aéroplane - car il s'agit d'un plus lourd que l'air - est à ailes concaves d'une envergure de 5 mètres et d'une superficie de 18 mètres carrés ; il est disposé au-dessus d'une bicyclette ordinaire, et à l'avant, se trouve une hélice propulsive à deux palettes de 2 mètres de diamètre actionnée par un moteur à pétrole de 20 kilogrammes. Ce moteur, placé sur le guidon et au dessus de la roue de la bicyclette, peut actionner l'hélice à raison de 300 tours à la minute.

Le moteur est construit par M. H. Tenting, qui s'est fait une spécialité dans l'aviation et l'a calculé d'après les indications tirées des expériences des Renard, Tatin, Lilienthal, etc.. : moteur, aéroplane et bicyclette ne pèseront pas plus de 75 kilos, soit au total avec l'expérimentateur - qui ne sera autre que notre confrère de Graffigny - 140 kilos.

L'expérience se fera aux premiers beaux jours sur les hauteurs de l'Hautil ; l'inventeur M. Goupil, estime qu'à une vitesse de 30 kilomètres à l'heure l'appareil quittera le sol et que son hélice propulsive sera suffisante pour le faire avancer, par glissement, sur les couches atmosphériques.

 

C'est, sans doute, dans la descente de la côte de Chanteloup que la bicyclette sera lancée pour faciliter le départ.

 

            d'après un article Le Matin du 04-11-1899

 

Automobile

 

De nombreux véhicules sont inscrits pour la course de côte de Chanteloup qui aura lieu le 12 novembre. Le torpilleur électrique de Jenatzy doit gravir la rampe à 70 kilomètres à l'heure, nous dit-on. Il en est bien capable ; mais les virages un peu brusques de la route pourraient bien l'en empêcher.

 

            d'après un article La Presse du 12-11-1899

 

La course de côte

 

Demain matin, à dix heures, sera donné le départ de la course de côte annuelle de Chanteloup.

Le nombre des engagés s'élève à 104, ce qui promet une épreuve intéressante.

La course aura lieu par n'importe quel temps : elle serait cependant remise à l'après-midi s'il pleuvait trop fort dans la matinée.

Les départs seront donnés à une minute d'intervalle, dans l'ordre suivant :

1° Voitures électriques

2° Motocycles à une place

3° Voitures au dessus de 400 kilos

4° Voiturettes et motocycles à plusieurs places au-dessous de 400 kilos

5° Motocycles sans chaîne.

 

 

            d'après un article Le Matin du 13-11-1899

 

La course de Chanteloup

 

Favorisée par le temps, l'épreuve avait attirée sur la côte classique une foule de curieux, venus en grande partie en automobile, ce qui a provoqué la remarque suivante : "c'est une véritable exposition d'automobiles, et d'automobiles qui marchent, puisque, toutes sont venues ici par leurs propres moyens."

 

Les départs étaient donnés par MM. Paul Rousseau, membre de la commission sportive de France, et Riguelle, président de la commission sportive de l'UVF, assistés de MM. Chérié et Schildt, de la France Automobile, qui organisait la manisfestation.

 

Sur le parcours veillaient, les pompiers de Chanteloup.

 

Voici les résultats :

 

Première catégorie - voitures électriques :1 - Jenatzy en 3' 10" ; 2 - Heintz en 3' 29" ; 3 - Klingelhofer en 4 ' 37" 2/5

 

Deuxième catégorie - voitures à pétrole au-dessus de 400 kilos montées par deux personnes au moins : 1 - Doriot en 4' 2" 2/5 ; 2 - le Baron de Turckheim en 5' 4/5 ; 3 - Georges Richard en 5' 56" 3/5

 

Troisième catégorie - voiturettes au -dessous de 400 kilos et motocycles à plusieurs places :

1 - Béconnais (quadricycle) en 3' 17" 3/5 ; 2 - Stanley (voiturette à vapeur) en 4' 40" 3/5 ;

3 - Van Berendonck en 5' 12" 4/5 ; 4 - Ledoux en 5' 24" 1/5 ; 5 - Théry (voiturette) en 5' 27" 2/5

 

Quatrième catégorie - tricycles : 1 - Béconnais en 2' 34" 4/5 ; 2 - Osmont en 2' 45" 4/5 ;

3 - Renaux en 2' 46" 4/5

 

Cinquième catégorie - tricycle sans chaîne : 1 - Renaux en 2' 41" 2/5 ; 2 - Caron en 2' 46" ;

3 - Béconnais en 2' 46" 2/5

 

Au total 67 véhicules ont effectué le parcours dans d'excellentes conditions et, ont affirmé le succès et l'utilité de cette épreuve annuelle.

Paul Jullien

 

 d'après un article

Le Sport Universel Illustré du 01-07-1899

 

La simplicité de la voiturette Eole, triomphatrice de la côte de Chanteloup, est due à M. Van Berendonck. C'est un tricycle à l'avant, avec transmission par chaînes et arbre intermédiaire. Sur cet arbre se trouve l'embrayage donnant toutes les vitesses de zéro au maximum.

Les organes sont montés sur billes : le poids est de 175 kilos et débrayée on peut la mouvoir comme une bicyclette.

Elle est pourvue du moteur Aster de deux chevaux un quart qui, appliqué sur cette voiturette, lui permet de marcher à une vitesse moyenne de 25 kilomètres à l'heure et, de gravir toutes les côtes.

Le prix est très réduit de 2.500 à 3.500 francs, la voiturette peut transporter aisément deux personnes cote à cote.

 

 

1900        d'après un article Le Matin du 05-11-1900

 

Le concours de Chanteloup

 

Créé il y a deux ans, par la France automobile, avait été organisé hier par le Moto-Club. Beaucoup de monde au départ, à l'arrivée et tout au long de la côte qui serpente pendant 1.800 mètres avec des rampes de 6 à 11%.

Une cinquantaine de concurrents chronomètrés hier par MM. Rousseau et Tompier, ont gravi à tour de rôle la célèbre côte.

 

Voici les résultats par constructeurs :

 

Première catégorie - N° 17 docteur Pascal en 3' 45" 4/5 ; N°14 Gardner-Serpollet en 4' 32" 1/5 ; N°15 G. Serpollet en 5' 4" ; N° 24 Delahaye en 5' 28" ; N°9 Bardon en 6' 19" 4/5 ; N°8 Bardon en 6' 31" ; N°16 Chameroy en 7' 10" ; N°19 Bardon en 7' 22" ; N°20 Schneider en 7' 50" 3/5 ; Venil et Deguingand en 9' 35" 4/5

 

Voiture à alcool - N°12 Gobron-Brillé en 5' 34" 2/5 ; N°11 en 6' 11 3/5 ; N°13 en 6' 23" 4/5 

 

Deuxième catégorie - N°47 Levebvre en 5' 10" ; Gardner-Serpollet en 6' 14" ; N°48 de Champrobert en 6' 27" 4/5 ; N°42 Boys en 7' 14" ; N°45 Delahaye en 7' 26" ; N°48 Delahaye en 8' 8"

 

Troisième catégorie - N°74 Mercier en 4' 8" 4/5 ; N°72 Decauville en 4' 40" ; N°83 Brierre en 4' 47" ; N°67 Darracq en 5' 23" 1/5 ; N°71 Decauville en 5' 48" 4/5 ; N°81 turga Foy en 5' 55"

 

Quatrième catégorie - N°101 Rudeaux en 5' 57" 3/5 ; N°102 en 6' 11" ; N°104 Richard en 8' 31" 3/5 ; N°106 Robert en 10' 53 4/5

 

Cinquième catégorie - N°121 Gladiator en 5' 56" 2/5 ; N°123 Campagne en 13' 3" ; N°125 MArot-Gardon en 7' 34" 3/5

 

 

            d'après un article Le Petit Parisien du 03-04-1900

 

Cyclisme

 

         * Fait divers

 

Tous les cyclistes parisiens connaissent la côte de Chanteloup, près de Poissy, rampe très longue, très sinueuse et excessivement raide.

A aucun d'eux - je parle des raisonnables - il ne viendrait à l'idée de la descendre en vitesse.

Pour l'avoir fait, un jeune cycliste de vingt-six ans, du nom de Fontanié, vient de trouver la mort.

C'est en tentant de rattraper, tête baissée un motocycle, que le jeune homme ivre de vitesse, aveuglé par la poussière et, faute de frein, ne parvient pas à éviter un lourd chariot qui coupait la route. Violemment projeté à terre, le malheureux expirait quelques instants après.

Puisse ce triste accident servir d'exemple à la race des pédards, si nombreuse encore !

 

           * Résultats

 

Course de côte, dimanche à Chanteloup, organisée par le Club des Sports.

 

Voici les résultats :

 

1 - Chapperon en 3' 36" 2/5 ; 2 - Lorgeoux en 3' 40" ; 3 - Cossoul en 4' 21" ; 4 - Cholet en 4' 39"

 

 

A suivre !

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