Proverbes et maximes
On s'étudie trois semaines, on s'aime trois mois, on se dispute trois ans, on se tolère trente ans et les enfants recommencent.
Hippolyte Taine
Né le 21 avril 1828 à Vouziers, il est décédé le 5 mars 1893 à Paris, c'est un philosophe et historien français.
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Aventures des marques
Sommaire | ||||
1 - France | 2 - Autriche | |||
1-1 Styl'son | | | 2-1 Puch | |
1-2 Dollar | ||||
1-3 New Map | ||||
1-4 Le Poulain | ||||
1-5 René Gillet | ||||
1-6 Manufrance | ||||
Un clic sur le nom pour aller directement au paragraphe | ||||
3 - Belgique | 4 - Espagne | |||
3-1 Saroléa | 4-1 Ossa | |||
3-2 Gillet Herstal | ||||
5 - Italie | 6 - Royaume uni | |||
5-1 Moto Guzzi | 6-1 Burman | |||
Un des nombreux acteurs de l'industrie motocycliste Stéphanoise.
"Nous sommes bien loin de nous imaginer que la genèse des motocyclettes Moto Monté et Styl'son fût absolument incroyable !
Plus incroyable encore fut la vie tumultueuse de la société née au Chambon-Feugerolles, nous pouvons même affirmer qu'elle fut unique dans l’histoire de cette industrie."
Lire la suite sur le site dédié à la marque
http://www.stylson.net/historique.htm
Un clin d'oeil à l'Amérique.
L'entreprise créée en 1890 à Charenton produit des vélos de luxe sous la marque Omnium et Spencer puis parallèlement des voiturettes "Foucher et Delachanal" en 1897.
Après plusieurs changements de raison sociale, aux bicyclettes Omnium s'ajoutent les cycles Dollar en 1922.
La première moto est présentée au salon de 1923, c'est une 125 cm3 à moteur Moser culbuté. Elle sera commercialisée en 1924.
La gamme s'élargit avec une 175 puis une 250 à partir de 1925.
L'usine de Charenton est abandonée en 1927 pour une nouvelle unité plus vaste implantée à Joinville-le-Pont. C'est à partir de ce moment que les moteurs Chaise, conçus par Maurice Chaise qui vient de Gnome et Rhône sont montés sur les machines Dollar.
Des moteurs JAP 250 et 350 latéral sont également proposés aux clients.
En 1929 la partie cycle évolue avec l'utilisation de l'acier matricé pour l'avant et le tube pour l'arrière. Cette solution sera appliquée sur les modèles P2, R2, R3 et S2.
Le cadre est entièrement matricé sur les modèles luxe P4, R4, S4 et sport P4S, R4S, S4S de 1930.
La crise du début des années 30 incite la marque à renouveler sa gamme avec des motos plus luxueuses sur lesquelles sont montés les tous nouveaux moteurs Chaise inclinés de 350 et 500 cm3 de cylindrée.
En 1929, Georges Roy constructeur de New Motocycle se lance dans un projet innovant de moto carrossée, la Majestic.
Trop décalé pour l'époque la machne ne connait pas le succés, ayant réalisé son rêve Georges Roy passe un accord commercial avec les Ets Delachanal en 1930, qui vont produire une centaine de Majestic.
En 1931, l'Omnium Métallurgique et Industriel possesseur de Chaise, absorbe Dollar très fortement endetté, et décide de jeter l’éponge en 1933 car les Majestic sont trés onéreuses à produire et destinées à une clientèle trop exceptionnelle, voire improbable. En savoir +
L'aventure Dollar s'arrête en 1939.
Voir le site consacré à la marque Dollar
https://www.amicaledollar.com/l-histoire-dollar
La motocyclette qui plaît et qui dure !
Fondée en 1898 par Joseph Martin, l'entreprise débute dans la fabrication de cycles.
Paul Martin, le fils du fondateur crée la raison sociale New Map à Lyon en 1926, avec de nombreux rebondissements l'activité durera jusqu'en 1959.
New Map n'a jamais conçu de moteur seul les cadres étaient produits dans son usine. La motorisation provenait de MAG, JAP, Zurcher, AMC, Chaise, Hydral... et d'un partenariat avec ULTIMA société fondée en 1908 par Eugène Billion qui fabriquait des moteurs, en contre partie New Map lui livrait des cadres d'une finition remarquable. Aux débuts prospères avec le rachat de la filiale française du Suisse Motosacoche, succèdent des hauts et des bas. Les innovations sont nombreuses comme en témoigne le TM1, triporteur de 100 kg de charge à moteur auxiliaire de 100 cm3 qui complète le pédalier dans les situations difficiles.
Les vélomoteurs Baby de 100 à 200 cm3 et la moto haut de gamme de 750 cm3 apparus en 1933. A la fin de la seconde guerre mondiale, seuls 3 modèles de cyclomoteurs de 125 cm3 sont produits, la marque Motosacoche est abandonnée.
La production de deux roues s'achève après avoir importé en 1950, la Douglas anglaise à moteur 350 flat-twin, fabriqué des scooters 125 cm3 et des cyclomoteurs de 49 à 100cm3.
Les microcars
L'expérience utilitaires débute en 1938 avec un triporteur de 200 Kg de charge et la voiturette Baby, micro roadster 2 places à moteur 2T de 100 cm3.
Pendant le conflit la société SoLyTo (Société Lyonnaise de Tôlerie) réalise le prototype d'un triporteur que l'on attribue à M. Castellano, chef d'atelier. Il sera commercialisé en 1947, sous l'appellation de SoLyTo avec un moteur Hydral de 125 cm3 pour une charge utile de 350 kg.
La Baby est remplacée par la Rolux dont Robert Robin alors directeur confie la fabrication à un frère installé à Clermont-Ferrand.
Joseph Spalek succède à M. Castellano, la production est déplacée à Chassieu et de grandes difficultés d'approvisionnement en moteurs Hydral puis Ultima surgissent. On se tourne alors vers un moteur de bateau Sotecma auquel il faut associer une boîte de vitesses. Aucune boîte n'étant disponible il est décidé de créer un variateur.
Nouveau contre temps en 1960 la Sotecma ferme, un nouveau moteur "maison" sera construit en interne. L'entreprise en difficultés financières est rachetée par KV, le principal client de la tôlerie. C'est sous la marque KVS (S pour Spalek) que sont commercialisés les derniers exemplaires jusqu'en 1974.
Plus de détails sur la marque :
https://www.gazoline.net/2012/07/31/new-map-du-deux-roues-au-microcar/
http://motos.anciennes.free.fr/newmap.html
Travail de fourmie !
Très intéressant, le recencement des marques de cyclomoteurs ayant utilisé le moteur pédalier Le Poulain dès son apparition en 1951, en version 49 ou 85 cm3.
En plus des 2 modèles détenus par le club ; Automoto et René Vietto (page "nos motos"), ce site en présente de très nombreuses autres réalisations, comme cet AGF à cadre poutre-réservoir et fourche arrière en alliage léger.
Bonne visite !
Elle se mérite, le lien ne fonctionne pas directement - il faut donc copier la ligne ci-dessous et la coller dans une recherche Google
http://moto-scooter-annee50-60.over-blog.com/article
Puis sélectionner le site dans la liste proposée.
http://moto-scooter-annee50-60.over-blog.com/article-principaux-construc...
Un homme de tempérament
René Gillet est né à Troyes (Aube) en 1877, dans une famille de cheminots. Il est attiré par les puissantes machines qu'il découvre dans les
ateliers des Chemins de Fer de l'Est.
Après le Certificat d’Etudes, il étudie le dessin industriel. Ses parents n’ont pas les moyens de lui offrir de longues études pour concrétiser son rêve ; devenir ingénieur. Sa famille déménage à Malakoff en banlieue parisienne. Il trouve une place en apprentissage dans un atelier de mécanique générale à Puteaux.
René Gillet est passionné de locomotion, les trajets Malakoff-Puteaux sont difficiles, il veut motoriser un vélocipède. Il se lance dans l'étude et la réalisation d'un moteur à pétrole qui ne
fonctionnera jamais.
Cet échec est plus financier que technique. Il ne lache pas, se lance dans une deuxième étude et finit par trouver un fondeur qui accepte de lui couler ses pièces, le moteur peut être assemblé
et monté sur la fourche avant d'un vélo. Les essais effectués de nuit, entre Malakoff et Versailles sont laborieux et la mise au point délicate.
En 1898, pour tester sa réalisation, il entreprend un aller et retour entre Malakoff et Epernay, qui lui prend sa première semaine de
congés.
Satisfait du résultat, il décide de se consacrer totalement à son invention.
La marque est déposée en 1905 et l'atelier s'installe rue Didot Villa Collet dans le 14ème arrondissement de Paris, l'aventure poursuivie par ses deux fils René et Jean s'arrête en 1955 à Montrouge avec le rachat par Peugeot.
Lire la suite sur le site : http://renegillet.free.fr/histo1.htm
Une entreprise célèbre
Première société française de vente par correspondance établie à Saint-Etienne (Loire) en 1887.
Spécialisée dans la pêche, la chasse et les cycles, Manufrance proposait également des produits pour l'équipement de la maison, le travail et les loisirs.
Certains articles étaient fournis par des entreprises extérieures, étiquetés Manufrance après avoir reçu l'agrément, puis vendus sur catalogue et en magasins.
Etienne Mimard et Pierre Blachon achètent en 1887, à monsieur Martinier-Collin, la "Manufacture Française d'Armes et de Tir".
Le premier magasin ouvre en 1892, au 42 rue du Louvre à Paris, l'entreprise devient "Manufacture française d'armes de Saint-Etienne", la bicyclette "Hirondelle" apparait.
Etienne Mimard décède en 1944, ses parts de la société sont transférées à la mairie de St Etienne, Pierre Drevet devient le PDG.
En 1970, avec 125 000 m2 d'usine Manufrance fabrique 70% des armes de chasse françaises.
30 000 produits sont référencés dans le catalogue de 1973, pourtant la société est mise en liquidation judiciaire en 1979. A la suite de quoi la "société nouvelle Manufrance" apparait.
Le 23 octobre 1980, le tribunal de commerce de St Etienne annonce le dépôt de bilan.
Sous l'impulsion de Bernard Tapie, la "Société de Coopérative Ouvrière de Production et de Distribution" voit le jour, mais la liquidation judiciaire est déclarée en 1985.
Le matériel et les immeubles sont vendus le 19 février 1986.
L'histoire continue aujourd'hui car reconstruite depuis une vingtaine d'années, Manufrance propose la vente en ligne, de produits pour la nature, la chasse et la maison.
L'histoire de la nouvelle société : A découvrir Ici
Voir le site : Manufrance
Les publicités des produits ci-dessous sont extraites du Chasseur Français publié en 1960 et 1961. Celles concernant le fusil, la machine à coudre et les vélos permettent de situer les prix des deux roues à moteur par rapport à ces articles.
Merci à tous les sites sélectionnés.
C'est avec plaisir que nous les proposons à nos visiteurs